High on Novels

The postmodern braiding of diegetic elements with those of the narration is accomplished with panache in Laurent Binet's La septième fonction du langage. Our hero is at a party at Cornell and reviews in picaresque terms the péripéties that have accumulated along his novelistic journey.

À Bologne, il couche avec Bianca dans un amphithéâtre du XVIIe et il échappe à un attentat à la bombe. Ici, il manque de se faire poignarder dans une bibliothèque de nuit par un philosophe du language et il assiste à une scène de levrette plus ou moins mythologique sur une photocopieuse. Il a rencontré Giscard à l'Élysée, a croisé Foucault dans un sauna gay, a participé à une poursuite en voiture à l'issue de laquelle il a été victime d'une tentative d'assassinat, a vu un homme en tuer un autre avec un parapluie empoisonné, a découvert une société secrète où on coupe les doigts des perdants, a traversé l'Atlantique pour récupérer un mystérieux document. Il a vécu en quelques mois plus d'événements extraordinaires qu'il n'aurait pensé en vivre durant tous son existence. Simon sait reconnaître du romanesque quand il en rencontre. Il repense aux surnuméraires d'Umberto Eco. Il tire sur le joint.

« What's up, man? »

[…]

« I think I'm trapped in a novel. »

[…]

« Sounds cool, man. Enjoy the trip »
And Dear Reader, you too are enjoined to enjoy the trip and its telling.

And so for day 1907
03.03.2012